L’affaire Omar Raddad est peu connue de notre génération, mais son nom rappelle à de nombreuses personnes une grande polémique : ce jardinier a-t-il tué sa patronne en 1991 ? Retour sur une affaire qui évolue toujours au fil des progrès de la science !

Omar Raddad en 1998, photo « La Montagne »
Remontons dans le temps, à Mougins, en 1991, où une femme de la haute société vient d’être assassinée… Elle avait été conviée à l’anniversaire d’un proche mais n’est jamais venue.
Dans la cave de sa résidence, les gendarmes ont trouvé Ghislaine Marchal assassinée, et à côté d’elle, l’inscription : » Omar m’a tuer » inscrite sur une porte avec son sang.
Le premier suspect est donc son jardinier d’origine marocaine, Omar Raddad.
En février 1994, à la suite d’un procès, Omar Raddad a été condamné à 18 ans de prison pour meurtre, mais il a été gracié partiellement par le président Jacques Chirac en 1996. Toutefois, cette libération ne l’innocente pas et n’annule pas une éventuelle prochaine condamnation.
30 ans après les faits, l’accusé demande une révision de son procès. Maître Sylvie Noachovitch a transmis de nouveaux éléments , il s’agit de traces d’ADN. Les nouvelles recherches montrent 4 ADN, et aucun ne correspond à celui du suspect.

Omar Raddad et son avocate : photo « Nice Matin »
Omar Raddad et son avocate cherchent toujours à prouver son innocence, plutôt que de se contenter d’une grâce présidentielle qui sous-entendrait à jamais qu’il pourrait être coupable. Un combat sans fin …
Goundo et Maïlie