Venez découvrir les coulisses du journal Paris Normandie !

L’équipe de braque actu s’est rendue sur place pour recueillir un max d’infos !

Vous êtes prêt ? Alors c’est parti !

Tout d’abord nous avons rencontré Céline Bruet qui est cheffe d’édition de la rédaction « Rouen Métropole » de Paris Normandie. Elle nous a accueillis et s’est chargée de nous faire découvrir le journal et le métier de journaliste.

Paris Normandie en chiffres :

  • 85 journalistes répartis en 9 rédactions et 5 éditions : Pays de Caux, Dieppe, Rouen Métropole, Le Havre-Fécamp, Eure
  • 3 types de pages : bleues pour les informations locales, rouges pour les informations régionales, vertes pour les informations sportives
  • 350 000 pages vues par jour
  • 2 versions : une version « web » et une version « print » (papier)

Une journée type à Paris Normandie

  • 9h15 : Réunion matinale : tous les sujets sont mis sur la table (réseaux sociaux, rendez-vous, choses vues ou découvertes la veille …)
  • 9h45 : Réunion de mise en commun entre les 5 éditions
  • Journée : Ecriture des articles (journalistes sur le terrain ou dans les locaux du journal)
  • 22h : Dernier délais pour envoyer le chemin de fer (où toutes les pages du journal papier sont mises en page) à l’imprimeur pour que le journal soit chez le marchand de journaux le lendemain matin !

Quand et où publier ?

Paris Normandie fait du « Webfirst », c’est-à-dire que les articles paraissent d’abord en ligne avant de sortir en version papier. Les publications en ligne sont échelonnées et réalisées à des moments clés de la journée pour correspondre aux pics de connexion sur le site : il y a 3 « primes » : à 7h, entre 12h-13h et après 19h30.

Comment finance-t-on un journal ?

Le journal ne peut pas être financé uniquement par ses recettes obtenues avec la vente du journal papier et les 60% d’articles payants sur le site. Il y a donc aussi un service publicitaire, un service marketing, mais aussi un service partenariat.

Les articles payants sont aussi un gage de professionnalisme, et de toute façon, « si c’est gratuit, c’est toi le produit ! » : en effet, si on peut tout consulter gratuitement sur certains sites, c’est qu’ils pratiquent la ponction de données. C’est-à-dire qu’ils récupèrent des informations sur nous pour s’en resservir après et nous cibler sur des contenus publicitaires.

Et les salaires ? En début de carrière, un journaliste gagne environ 1400€ par mois, ce qui est peu pour la charge de travail, puis il peut gagner environ 2500€ par mois en évoluant. Ils bénéficient d’un abattement d’impôts de 7500€, c’est un geste du gouvernement pour les aider parce que leur salaire est peu élevé par rapport à leurs études supérieures.

Les témoignages des journalistes de Braque Actu :

« J’ai aimé la sortie Paris Normandie car j’ai découvert différentes choses, à commencer par le fait que le travail de journaliste est difficile ! J’ai adoré découvrir les différents postes dans cette entreprise, même si je ne me souviens pas de tout. La chose qui m’a le plus marquée pendant la visite est comment la rédaction s’organise car c’est vraiment bien fait et c’est surprenant de se dire qu’il y a tous ces métiers cachés derrière la production d’un journal papier. Les heures de travail m’ont aussi beaucoup marquée : les journalistes travaillent presque tout le temps ! Ils enchaînent 5 jours puis ont 2 jours de repos. Mais ils peuvent même travailler pendant dix jours sans arrêt ni week-end puis avoir 4 jour de repos ! Moi, je ne suis finalement pas si pressée de rentrer dans le monde du travail ! » Oumou

« Journaliste sportif est un métier qui est très stressant car l’article doit être fini avant l’envoi de la maquette du journal à l’imprimeur (pour 22h) or les matchs ne sont pas toujours finis, à cause des prolongations, en foot notamment. Le suspens dure alors jusqu’à la dernière seconde et il arrive que les journalistes doivent tout réécrire 5 minutes avant d’envoyer leur article ! » Sami, Swanna et Mélissa

Et l’équipe de Braque Actu a même eu le droit à un article au terme de la visite ! Un grand merci à Céline Bruet dont vous retrouverez bientôt sur notre site l’interview vidéo qu’elle nous a accordés.

les plumes de Braque

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